Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "illusoire" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 05.11.2009
Dernière mise à jour : 21.09.2014
2166 articles


Derniers commentaires Articles les plus lus

· BD SEXY
· ILLUSION D'OPTIQUE?
· Image humour
· Un couple au lit
· La Portugaise

· La castration
· Dessin humour couple
· L'incontinence
· 2 Blondes
· Humour Animaux
· DRAPEAU FRANCAIS
· Dessin Humoristique
· services à domicile en petite tenue
· Image humour
· BD Blague

Voir plus 

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· HUMOUR (762)
· RETOUCHES & MONTAGES (740)
· BD (87)
· ACTUALITE SATYRIQUE (164)
· IRREALISME (205)
· DESSIN (68)
· VIDEOS (28)
· POESIES (12)
· IMAGES VECTORIELLES (7)
· BIENVENUE (0)

Thèmes

politique sensualite erotisme sexe art photos images femmes femme

Rechercher

SENSUALITE & EROTISME

Publié le 21/02/2011 à 11:23 par illusoire Tags : sensualite erotisme sexe art photos images femmes
SENSUALITE & EROTISME

La sensualité est l'attachement aux plaisirs des sens. Il désigne aussi l'attribut, la qualité, l'acte, l'effet ou l'état de ce qui est sensuel. Ce dernier n'est pas obligatoirement lié à la sexualité ou à l'attirance sexuelle.

Cette signification du mot Sensuel peut être extraite à partir de questions étymologiques et sémantiques. Sensuel est lato sensu tout ce qui a rapport à un sens - englobant tous ceux qui existent dans la vie humaine. De sorte que la sensualité signifie tout ce qui a rapport avec toutes formes de sensation causées par les cinq sens (audition, vue, odeur, goût, contact).

Cette signification étant la plus générique, elle inclut toutes les choses vivantes, et non pas seulement ou exclusivement l'être humain. En dépit de ceci, d'un point de vue de relation humaine, la compréhension courante du mot sensualité désigne ce qui a trait à l'attirance sexuelle ou à la sexualité humaine.

L'érotisme (du grec ????, érôs : « le désir amoureux ») désigne l'ensemble des phénomènes qui éveillent le désir sexuel, et les diverses représentations, en particulier culturelles et artistiques, qui expriment ou suscitent cette affection des sens. L'érotisme peut aussi désigner, par extension, la nature de la relation qui s'instaure entre des individus suite à cette attirance.

L'érotisme, et l'adjectif « érotique », caractérisent tout ce qui, à partir d'une représentation liée à la sexualité, suscite une excitation émotionnelle et sensuelle, indissociablement physique et mentale. En ce sens, l'érotisme se différencie de la sexualité, car il ne renvoie pas à l'acte sexuel lui-même, mais plutôt à tout ce qui provoque le désir sexuel, et à toutes les projections mentales que celui-ci évoque, en particulier les fantasmes. L'érotisme se distingue aussi de l'amour (qui est un sentiment), dans la mesure où l'affection érotique est issue en partie du corps et des pulsions sexuelles, contrairement à certaines formes d'amour qui font abstraction du corps (amour filial, amour platonique, etc.).

L'érotisme vient d'un jugement esthétique, conscient ou non, lié à l'attrait sexuel. En ce sens, il a fourni beaucoup de matière aux représentations artistiques. Dans l'art, l'érotisme est en effet une catégorie ou un genre qualifiant certaines représentations suggestives, de personnes (en particulier le nu, en peinture ou en photographie) ou de scènes (dans la littérature ou le cinéma).

Jouant généralement sur l'imagination, l'implicite ou la suggestion, il s'oppose à des représentations plus crues ou plus explicites de la sexualité, qu'on range dans le domaine de la pornographie. Du point de vue moral, il ne fait donc pas l'objet de condamnations aussi sévères que cette dernière, souvent qualifiée d'obscène ou d'indécente ; mais, comme la morale varie selon la culture et l'époque, certaines représentations jadis jugées obscènes ou sulfureuses sont aujourd'hui conçues comme simplement érotiques, c'est-à-dire suscitant le désir

L'érotisme est souvent lié à la stimulation de l'imagination provoquée par la vue d'une autre personne. C'est ainsi que, souvent, quelqu'un trouvera séduisante, ou érotique, une personne dont les habits sont courts, laissant voir une partie considérable de la peau du corps, ou bien encore dont le vêtement baille
L'érotisme provient dans ce cas de la stimulation de l'imagination, tout n'étant pas dévoilé à la vue : non seulement le désir de voir ce qui n'est pas montré est ainsi excité, mais de plus l'imagination magnifie ce qui n'est pas visible, c'est-à-dire le rend potentiellement encore plus beau dans l'esprit de l'observateur. C'est pour cette raison que beaucoup d'hommes trouvent qu'une femme en sous-vêtements est beaucoup plus érotique qu'une femme totalement nue. En effet, le ressort potentiellement « infini » découlant de l'imagination n'existe plus (ou est sérieusement diminué) dès lors que tout est exposé à la vue.

De la même manière, l'érotisme est souvent stimulé par l'ambiguïté d'une attitude, la suggestion, le non-dit, voire la promesse d'une situation future, car l'imagination et le désir sont également mieux sollicités dans ces cas, que lorsque tout est déjà gagné ou donné. Cela peut être utilisé comme un ressort de séduction par de nombreuses personnes, consciemment ou inconsciemment. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la citation de Georges Clemenceau : « Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier », c'est-à-dire : avant que l'acte charnel soit consommé, quand le désir qui nous fait tendre vers lui est encore vif, et non pas après la mise en œuvre ou la satisfaction de cet acte.

C'est bien sûr le cas de certains vêtements, mais c'est aussi le cas d'accessoires, telles que les bottes (bottes cavalières, cuissardes). Cet érotisme naîtra parfois de la transgression opérée par la personne qui « ose » ne pas rentrer dans l'uniformité ambiante en se faisant remarquer par sa tenue vestimentaire, par son « look ».

Selon Georges Bataille, il n'y a érotisme que pour un individu fini, centré sur lui-même, et qui se sent pourtant poussé à se fondre, au risque de s'y perdre, en une communauté avec autrui, communauté charnelle, communauté du sentant et du senti, écrit Lévinas pour décrire la proximité sensible des corps, c'est-à-dire la volupté. L'érotisme doit beaucoup à la curiosité, ou plutôt la fascination, pour un corps fait autrement que le nôtre.

Plus profondément, l'érotisme est la promesse de la coïncidence, pourtant impossible sinon charnellement, entre ces deux mondes que sont deux personnes distinctes (voir Le Banquet de Platon et le discours qu'il met dans la bouche d'Aristophane).

Ainsi, l'acte amoureux participe de la profanation. L'érotisme est une joute, où il s'agit d'amener l'autre à sortir de son retrait, à s'exposer. La caresse serait selon Sartre une véritable incantation. Elle invite le partenaire à investir son corps, à être son corps, à s'offrir, non comme pure chair, mais comme chair habitée par une personne, une liberté. Mais, note Michel Leiris, « tenir le sacré » c'est «finalement le détruire en le dépouillant peu à peu de son caractère d'étrangeté».

Toujours dans Le Banquet de Platon, on voit Socrate expliquer que l'érotisme vise plus haut que la communauté et la complémentarité des amants, qu'il fait signe vers le Vrai.

Comme la religion, l'érotisme confronte l'individu à une puissance créatrice qui le dépasse. Moins peut-être Dieu, ou l'Idée du Beau, que la vie, la sexualité au sens biologique du terme, la reproduction.

Sacrée, la sexualité est à la fois effrayante et attirante. Selon Bataille, elle n'est pas tant immorale qu'elle ne suspend la morale individuelle au nom de la vie et de l'espèce. L'érotisme a ceci de commun avec la mort qu'il réfute la fermeture sur soi de l'individu, fermeture à laquelle il doit sa conscience et son moi. La pulsion sexuelle, liée à la reproduction, dépasse l'horizon de l'instinct de conservation. L'individu ne se reproduit pas parce qu'il est mortel, il est mortel afin que la vie puisse se renouveler.

Sexualité et séduction:

Simone de Beauvoir, dans Le Deuxième Sexe, a souligné à quel point, dans le cas des mammifères, la sexualité prend un sens différent pour le mâle et la femelle. Chez cette dernière, « l'individualité n'est pas revendiquée : la femelle s'abdique au profit de l'espèce qui réclame cette abdication ». Aussi, le mâle aurait surtout à jouer le rôle du tentateur, voire de l'agresseur, à manifester sa puissance vitale par un luxe gratuit et magnifique. La coquetterie, qui consiste à fuir ce que l'on sollicite, à se refuser et à se donner, serait l'expression de l'appréhension de la femelle, qui vit l'enfantement dans sa chair, s'y aliène.

L'érotisme s'oppose cependant à la brutalité du désir, ou du moins la déguise. Alain écrit à propos de la danse amoureuse qu'il est bon que « l'animal ne se montre pas trop, et enfin qu'il s'humanise ». L'érotisme manifeste à la fois la proximité de la frénésie et la capacité de la retenir. Il est sublimation, non pas tant cependant pour nous détourner de la sexualité que pour la purifier de tout ennui. L'érotisme, c'est la sexualité devenue art et rythme.

On a donc raison de le distinguer de la pornographie, qui est une forme de négation du désir et de la personnalité de l'autre. L'obscène participe du réalisme. Il présente la chair, ou l'acte, dans toute sa matérialité. Il nie le féminin, qui n'existe que dans le retrait. Il y a cependant bien au fond du jeu érotique l'horizon de la chair. Il n'habille l'autre de pureté que pour mieux l'en dépouiller. Le penseur Emmanuel Lévinas écrit que « le beau de l'art invertit la beauté du visage féminin » en le privant de sa profondeur et de son trouble charnel, en faisant de la beauté une forme recouvrant la matière indifférente du tableau ou de la statue. Le mot « invertit » fait, peut-être, allusion à l'amour platonicien, qui concerne de jeunes garçons et qui vise à s'élever par sublimation de la beauté du corps à celle de l'âme et des Idées. Mais dans la nudité érotique « le visage s'émousse » et «se prolonge, avec ambiguïté, en animalité ». L'ambiguïté de la beauté serait celle du visage lui-même, qui à la fois appelle le respect et est offert à la profanation. « L'irrespect suppose le visage ».

Commentaires (2)

ROSE le 22/02/2011
A TOI AUSSI JP UNE BELLE JOURNEE !
@+ ROSE
http://ROSERIC.centerblog.net


peelmixes le 22/02/2011
salut jean-pierre!!! petit passage un peu tardif, mais je te souhaite quand meme une exellente fin de journée!!! amitié jean-marc
http://peelmixes.centerblog.net


Ecrire un commentaire